La justice cambodgienne a rendu le 1er mars un verdict qui liquide l’opposition Premier ministre Hun Sen. Les responsables du Parti du sauvetage national du Cambodge (PSNC), principal parti d’opposition, dissout depuis 2018 suite à un coup de force politique, ont écopé de peines allant de vingt à vingt-cinq ans de prison. Plus d’une centaine d’accusés au total dont une bonne partie n’a pas pu assister à son procès. Il s’agit d’un cas évidement de lawfare, c’est-à-dire d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques pour faire les oppositions. Par cette résolution le Parlement intime au gouvernement de mettre fin à toutes les formes de harcèlement, d’intimidation et de poursuites pénales pour motifs politiques à l’encontre des membres de l’opposition, des syndicalistes, des défenseurs des droits de l’homme, des médias et des représentants de la société civile. Il l’exhorte également à engager un processus de réconciliation nationale par un dialogue concret et inclusif avec les partis politiques d’opposition et la société civile. Résolument engagé contre toutes les formes de lawfare je ne peux que soutenir cette résolution.