La quatrième Conférence mondiale sur les femmes s’est tenue à Beijing en 1995. Réunissant plus de 6 000 délégués gouvernementaux et 4.000 ONG, elle a permis l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing en faveur de l’égalité entre les genres qui constitue encore aujourd’hui le programme mondial le plus complet sur cette question.
Toutefois, en dépit d’avancées importantes pour les droits des filles et des femmes dans le monde, les progrès sont encore loin des objectifs fixés à cette époque.
Cette résolution du Parlement s’inscrit dans la continuité de ce constat. Cette résolution exige ainsi une prise en compte systématique des questions de genre dans les domaines d’action et programmes financés par l’Union, dénonce fermement les menaces pesant sur les droits des femmes dans plusieurs États membres, comme la Pologne et sa loi anti-avortement, demande à la Commission et aux États membres d’élaborer et de mettre en œuvre un ensemble d’actions et des plans concrets, assortis d’un financement approprié, reposant sur les douze domaines de préoccupation définis par le Programme d’action de Beijing etc.
Il s’agit donc d’une résolution extrêmement complète que je soutiens sans réserve.