La Géorgie a signé, en 2011, un accord de facilitation de visa avec l’Union européenne, de même que deux autres anciennes républiques soviétiques: la Moldavie et l’Ukraine. Cet accord a été suivi, en 2014, d’un accord d’association dans le cadre du Partenariat oriental de l’Union, puis d’un accord de libre-échange, la même année. Le rapport qui nous est soumis porte sur la mise en œuvre de l’accord d’association et est un exercice de propagande en bonne et due forme: le rapport ne cesse de rappeler la vocation naturelle de la Géorgie d’adhérer à l’Union européenne et, évidemment, à l’OTAN. Comme il se doit, il vante les bénéfices du libre-échange. En revanche, rien n’est dit sur la répression des manifestations pacifiques que connaît le pays, depuis juin 2019, contre le pouvoir actuel.
Le Parlement européen a des indignations sélectives et entretient, par ses appels incessants à l’extension de l’OTAN, une logique de confrontation avec notre voisin russe qui ne peut que nous mener à la catastrophe. Cela doit cesser! Nous devons retrouver le chemin de la négociation et du dialogue. Je vote donc sans hésitation contre ce texte.