Manuel Bompard (GUE/NGL)
Il existe trente-trois delphinariums dans l’Union européenne. Ces delphinariums détiennent plus de 280 cétacés répertoriés, qui appartiennent à six espèces différentes. L’enquête menée par la Whale and Dolphin Conservation Society montre que les delphinariums de l’Union européenne ne satisfont pas les besoins biologiques des cétacés et ne prévoient pas un enrichissement de leur environnement en fonction des espèces, alors qu’il s’agit d’une condition clef de la directive 1999/22/CE du Conseil. En conclusion, selon cette étude, aucun des delphinariums de l’Union européenne ne répond aux exigences de la directive 1999/22/CE.
Dès lors, la Commission entend-elle élaborer avec les États membres un plan de suppression progressive des delphinariums nationaux en interdisant la reproduction en captivité, de futures importations de cétacés, la création de nouveaux delphinariums et l’extension de ceux existants, sauf si cela permet d’améliorer considérablement le bien-être des animaux?
Lorsque cela est possible, la Commission compte-t-elle travailler avec les delphinariums existants afin de transférer les cétacés captifs vers des programmes de réhabilitation, de retraite et de remise en liberté respectant les normes de la Fédération mondiale des sanctuaires animaliers (Global Federation of Animal Sanctuaries) et s’inspirant de projets comme The Whale Sanctuary project ?