Manuel Bompard (GUE/NGL)
La pollution lumineuse engendrée par les lumières artificielles génère de nombreux effets néfastes, tant pour la faune et la flore que pour la santé humaine. En effet, les halos lumineux produits par l’éclairage artificiel autour des villes désorientent les oiseaux migrateurs ainsi que de nombreuses espèces d’insectes . La pollution lumineuse retarde les processus biochimiques par lesquels les plantes se préparent à l’hiver, gêne l’endormissement chez les êtres humains et semblerait même favoriser l’apparition de certains cancers. Enfin, la lumière artificielle empêche l’observation du ciel nocturne étoilé, pourtant reconnu comme partie intégrante du patrimoine mondial à préserver par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1992.
La Commission entend-elle réviser les dispositions du droit de l’Union relatives à l’éconception des luminaires d’éclairage extérieur et aux marchés publics écologiques pour garantir que tous les luminaires d’éclairage extérieur utiliseront des réflecteurs efficaces n’éclairant que ce qui doit être vu et orientés uniquement vers le bas?
Interdira-t-elle l’installation d’appareils produisant un faisceau lumineux à haute altitude dans le ciel nocturne?
Prendra-t-elle des mesures pour garantir l’extinction complète de l’éclairage des monuments, des enseignes publicitaires et de tout autre édifice ou lieu au plus tard à 23 heures, comme le réclame la charte pour la préservation de l’environnement nocturne ?