Manuel Bompard (GUE/NGL)
Au cours des cinquante dernières années, le niveau d’illumination dans les pays développés a été multiplié par dix . La pollution lumineuse qui en résulte empêche l’observation du ciel nocturne étoilé, pourtant reconnu comme partie intégrante du patrimoine mondial à préserver par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en 1992. Ainsi, environ 83 % de la population mondiale et plus de 99 % des populations américaines et européennes vivent sous des cieux pollués par la lumière. Du fait de la pollution lumineuse, la Voie lactée n’est visible que pour un tiers de l’humanité. 60 % des Européens et près de 80 % des Américains ne peuvent l’observer.
1. Afin de garantir la préservation du patrimoine qu’est le ciel nocturne étoilé, la Commission entend-elle reconnaître un droit à l’obscurité dans le droit de l’Union?
2. La Commission entend-elle établir un réseau de réserves de ciel étoilé à travers l’Union, comme elle l’a fait pour la biodiversité avec le réseau Natura 2000?
3. Quelles initiatives prendra-t-elle au niveau international pour lutter contre la pollution lumineuse?