Les systèmes de prise de décision automatique ont connu une explosion fulgurante au cours des dernières années : de l’assistant virtuel aux chat-bots, en passant par les programmes analysant les situations bancaires, juridiques ou médicales, ces programmes sont présents et essentiels dans de nombreux secteurs. Ce développement ne va pas sans poser de nombreuses questions concernant la protection des consommateurs et de leurs données ; en effet, ces programmes profilent les utilisateurs en vue de personnaliser leurs réponses, ou de proposer un prix ajusté à chaque consommateur pour des services ou des produits…Cette résolution va dans le bon sens puisqu’elle demande à la Commission d’être proactive face à ces transformations, notamment pour garantir que les algorithmes ne sont pas biaisées dans leur prise de décision (discrimination entre les consommateurs en fonction des données accumulées ou de leur localisation etc.) et d’assurer un contrôle humain sur les décisions prises par les systèmes de décision automatiques : cela implique donc un principe de responsabilité humaine et de possibilité de défaire les décisions automatiques. Je vote donc pour cette résolution.