Ce texte vise à étendre les décisions Prüms au Liechtenstein. Ces accords permettant un accès réciproque aux bases de données nationales concernant les fichiers d’analyse d’ADN, les systèmes d’identification dactyloscopique et les données d’immatriculation des véhicules. Ces décisions ont été officiellement prises afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. Étant donné nos accords de coopération avec le Liechtenstein il n’est pas absurde de vouloir étendre ce dispositif à ce pays tiers, néanmoins je m’interroge. Depuis de nombreuses années les dispositifs de stockage des données personnelles s’accumulent au nom de la lutte contre le terrorisme sans jamais que ces dispositifs soient soumis à évaluation. Est-il nécessaire que nos données personnelles fassent l’objet d’une telle centralisation et d’un transfert automatique entre États ? Tant que des garanties de contrôle et d’évaluation ne seront pas mises en place je préfère m’abstenir sur un pareil texte.