Ce texte concerne l’adhésion des Îles Salomon à l’accord de partenariat intérimaire entre l’Union européenne et les États du Pacifique. A l’heure actuelle les exportations des Îles Salomon vers l’Union européenne s’élèvent à 51 million d’euros : elles sont composées à 58% de conserves de poissons et à 23% d’huile de palme. Un tel accord risque d’encourager un modèle d’exportation doublement mortifère : pour l’environnement et pour les Îles Salomon elles-mêmes, enfermées dans une spécialisation économique sur le secteur primaire. Le fait que les Îles Salomon font partie des États à fiscalité nulle et peu coopératifs tels que visés par les Paradise et Panama Papers n’arrange rien. Je vote donc contre ce texte.