Situation en Bolivie (RC-B9-0187/2019, B9-0187/2019, B9-0188/2019, B9-0189/2019, B9-0190/2019, B9-0191/2019, B9-0192/2019)

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Situation en Bolivie (RC-B9-0187/2019, B9-0187/2019, B9-0188/2019, B9-0189/2019, B9-0190/2019, B9-0191/2019, B9-0192/2019)

Le 20 octobre 2019, le président bolivien sortant Evo Morales remporte le premier tour des élections présidentielles avec 47,5 % des voix contre 36,5 % pour son opposant; en effet, en vertu de la loi bolivienne, au-dessus de 40 % des voix avec une différence de dix points, le candidat en tête est réputé avoir gagné l’élection. L’opposition réactionnaire décide de se mobiliser et d’empêcher la victoire légale du président. Ainsi, dès le lendemain des élections, le perdant Carlos Mesa conteste les résultats et exige un second tour. L’intervention de l’Organisation des États américains (OEA), organisation relais de l’impérialisme nord-américain, déchaîne l’opposition; en effet, le président de la délégation de l’OEA pour la Bolivie réclame également un second tour. En guise de geste d’apaisement, et alors qu’il est légalement élu, le président Morales accepte de soumettre les résultats à un audit de l’OEA et de procéder à un second tour si une fraude électorale était avérée. En dépit de cela, l’opposition a continué de se déchaîner jusqu’au moment tragique: le 10 novembre, l’armée renverse le président Morales, le contraignant à la démission et à l’exil. Je refuse d’entériner ce coup d’État comme ce texte le propose: je vote donc contre.

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