L’Accord de Cotonou pose le cadre des relations entre l’Union et les États ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) pour l’éradication de la pauvreté, le développement soutenable, la libéralisation et l’intégration des économies dans le commercial mondial depuis 2000. Cet accord arrive à échéance en 2020. Des négociations entre la Commission et les pays ACP sont actuellement en cours; le Parlement souhaite, par cette résolution, exprimer sa position sur ces négociations.
Le texte contient quelques éléments intéressants: l’intégration des objectifs environnementaux, climatiques, de justice sociale, de lutte contre les discriminations fondées sur le genre, contre l’évasion fiscale; le besoin d’une régulation des multinationales etc. Toutefois, ces avancées louables sont à intégrer dans le cadre détestable de l’accord de Cotonou, accord de domination, organisateur de la libéralisation sauvage des économies africaines. Je ne souhaite pas empêcher une amélioration, même limitée, d’un cadre que je réprouve, mais je ne tiens pas à le cautionner pour autant: je m’abstiens.