La résolution proposée constitue une ingérence dans la situation interne du Venezuela en soutenant le coup d’État de Juan Guaido, qualifié de président par intérim légitime. L’appel à la poursuite et au renforcement des sanctions à l’encontre du Venezuela constitue une agression contre le peuple vénézuélien, et est contraire aux recommandations de Mme Bachelet, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme : les sanctions aggravent la crise économique que traverse le pays et ont donc des répercussions négatives sur le bien-être et les droits fondamentaux de l’ensemble de la population. En outre, la résolution appelle à un dialogue entre le gouvernement et l’opposition de Guaido mais préjuge dores et déjà que la seule issue possible est la tenue de nouvelles élections présidentielles : c’est aux deux parties impliquées de décider souverainement, et sans ingérence extérieure, de l’issue politique à donner à la crise actuelle.
Pour toutes ces raisons, je vote contre cette résolution qui constitue une ingérence, un obstacle et un facteur d’aggravation de la crise que traverse actuellement la République bolivarienne du Venezuela.