Dans une déclaration à Athènes, le président de la République s’en est donc pris aux « fainéants », aux « cyniques » et aux « extrêmes » qui ne voudraient pas de la profonde transformation qu’il propose à la France. Déjà, à la fin du mois d’août, déjà depuis l’étranger, il avait dénoncé les Français « qui détestent les réformes », reprenant à son compte ce vocabulaire qu’avait usé Nicolas Sarkozy, en son temps, jusqu’à la corde.
Cette stratégie est bien connue. Elle vise à construire un clivage dans la société entre ceux qui voudraient réformer, et ceux qui ne le voudraient pas et opposer ceux qui seraient prêts à faire des efforts et ceux qui se contenteraient de leurs petits conforts personnels. Le président de la République serait donc l’homme énergique qui, par la force de son engagement, pourrait dépasser les tabous et supprimer les verrous qui corsètent la société.
Bien évidemment, cette méthode de communication ne résiste pas à l’examen précis des faits. La politique proposée par le président de la République n’a rien de nouveau : elle s’inscrit dans le droit fil des idées reçues, rabâchées depuis plusieurs décennies dans tous les salons à la mode, serinées en cadence par les éditorialistes à la solde des puissants. Pour lutter contre le chômage, il faudrait donc détruire le code du travail qui serait trop lourd, trop complexe, trop contraignant et réduire les « charges » des entreprises pour baisser le cout du travail et permettre de nombreuses embauches. Ces refrains reviennent donc en cadence à chaque quinquennat. Lors du précédent, on avait pu admirer le président du MEDEF arborer sur tous les plateaux de télévision son plus beau badge « 1 million d’emplois » pour défendre le pacte de responsabilité. Quelques mois plus tard, celui-ci, selon les études les plus optimistes, avait permis de « créer ou de sauvegarder 120 000 emplois », soit un coût pour les finances publiques d’environ 350 000 euros par emploi et par an. Rappelons ici que les emplois aidés, dont le gouvernement a décidé de réduire brutalement le nombre, coûtent à l’État en moyenne autour de 10 000 euros par an. Il n’y a donc rien de bien novateur dans les réformes du gouvernement. Et si les Français les rejettent, ce n’est non pas parce qu’ils ne voudraient pas « des réformes », mais parce qu’ils ont déjà constaté le caractère injuste et inutile de leurs réformes.
Les Français ne sont pas plus fainéants. Ils refusent par contre d’être les seuls à faire des efforts pour enrichir une minorité de privilégiés. Ils n’acceptent pas de voir 2 milliards d’euros de réduction de l’impôt sur la fortune pour les plus riches quand, dans le même temps, le ministre des comptes publics diminue les aides au logement de 5 euros pour récupérer autour de 400 millions d’euros par an. Et si certains font preuve de fainéantise, n’est ce pas ceux qui nous gouvernent, copiant bêtement les mauvaises mesures qui ont projeté des pays entiers dans la pauvreté de masse, incapables d’imaginer des recettes nouvelles pour répondre aux défis de notre temps ? Faut-il rappeler que l’Allemagne et la Grande Bretagne, pris en modèle des résultats de la flexibilisation du marché du travail, sont désormais recordmans d’Europe des travailleurs pauvres ?
Fainéant, extrême et conservateur dans sa politique, le président de la République l’applique avec cynisme et brutalité. Ses sorties à propos du peuple français ne visent qu’à radicaliser une partie de la société, là où un président à la hauteur de la tâche devrait se soucier de rassembler le pays pour le projeter vers l’avenir. Son offensive d’une violence inouïe contre la France insoumise va à l’encontre du fonctionnement normal d’une démocratie. Plutôt que de convaincre, le régime multiplie les agressions, les polémiques et les insultes pour disqualifier celles et ceux que les Français ont identifié comme la principale force d’opposition. Les voilà donc à répéter « Vénézuela » comme des perroquets, sans égards aucun pour les difficultés du peuple vénézuélien. Les voilà à monter de toutes pièces une concurrence entre la France insoumise et les organisations syndicales. Les voilà à s’indigner que le cercle de la bienpensance médiatique soit brisé par une question de Raquel Garrido au premier ministre. En réalité, il y aurait presque quelque chose de grisant à voir le système paniquer et ne plus savoir où donner de la tête. Car comme dit le proverbe, « la violence est le dernier sanctuaire des faibles ». Cette brutalité n’est donc que le dernier rempart d’un régime déjà bien faible, quelques mois seulement après son élection.
Faire reculer le gouvernement, voilà donc l’enjeu de la mobilisation qui commence. La France insoumise s’est illustrée avec talent à l’Assemblée nationale pour s’emparer du drapeau de l’opposition au régime. Elle a réussi une rentrée remarquée en assumant les responsabilités qui sont les siennes en tant que première force d’opposition, appelant sans réserve au retrait des ordonnances, soutenant les initiatives des organisations syndicales le 12 septembre et prenant sa part directe du combat en proposant une marche nationale le 23 septembre prochain. Elle se mobilise de toutes ses forces pour le succès de ces initiatives et projette son énergie dans la guerre totale qu’a initié le président de la République.
Mais face à la force de l’offensive qui s’annonce, la France insoumise ne pourra se contenter de répliquer. Elle devra aussi « faire société » pour contrer les politiques d’atomisation du peuple français qui sont à l’œuvre. Notre mouvement doit donc être au service des revendications populaires, soutenir les dynamiques d’auto-organisation des citoyens et mener le combat sur le terrain culturel autant que sur le terrain politique. Il doit être l’élément fédérateur des aspirations au partage de la richesse, des nouvelles démarches écologiques, des revendications d’une souveraineté aujourd’hui bafouée et des batailles pour l’égalité. Ce sera notamment l’objet de la Convention Nationale de la France insoumise qui aura lieu à la fin du mois de novembre.
Elle doit permettre d’indiquer au peuple français qu’il dispose désormais d’un outil à son service, qui ne se préoccupe pas de ses intérêts propres mais de ceux de la population. Cela se fera avec d’autant plus d’efficacité que la France insoumise restera un mouvement ouvert, en porosité totale avec la société, refusant que s’installe une barrière entre le dedans et le dehors. Un mouvement poreux, c’est un mouvement qui ne se fige pas dans des structures pyramidales autour de son noyau le plus impliqué mais pense toujours son propre dépassement. C’est un outil qui appartient à chacun.e de ceux qui veulent prendre leur part du combat, sans procédure complexe pour en devenir partie prenante. C’est un bouillonnement permanent où le pouvoir d’initiative est total et où les énergies ne s’épuisent pas dans des confrontations internes qui deviennent autant d’entraves à l’action. C’est une démarche qui refuse de se penser dans le cadre stérile d’une opposition entre horizontalité et verticalité et qui invente au contraire un pouvoir diffus et polycentrique, allant des équipes d’animation nationale aux livrets et aux groupes d’appui.
C’est, là aussi, un travail passionnant qui s’annonce. Les insoumis.e.s ont démontré à chaque occasion leur intelligence, leur bienveillance et leur détermination. Ils et elles sauront, c’est certain, répondre aux défis nouveaux qui s’offrent à eux !
Il y a forcément une logique globale à mettre en oeuvre et donc à structurer le mouvement.
Les groupes d’appuis agissent pour mettre en place des sessions d’éducation populaires dans les quartiers dans un premier temps et partout ensuite (question égalité) de même si nous voulons accéder aux responsabilités et mettre en oeuvre l’avenir en commun, Il nous faudra produire des sessions d’éducations politiques développant les compétences et/ou les aptitudes des insoumis à prendre place dans un conseil municipal, de métropole, régional ou même à l’assemblée nationale ou au gouvernement.
Nous aurons besoins de têtes dure mais aussi bien remplies pour qu’il y ait toujours une insoumise ou un insoumis pour succéder à nos 17, à notre « leader » ! Ce leadership est incontestable par le niveau de pertinence, d’intelligence et de culture de Jean-Luc Mélenchon, qualités qu’il magnifie par une sensibilité et des émotions sincères.
Il y a j’en suis certain une foule de « gens » détenant les bases sincères de ces « performances ».
Il nous faut optimiser les compétences et les expertises de nos camarades sur tout le territoire afin de gagner, l’Europe en 2019, les mairies en 2020 les régions en 2021 ! (A moins que tout soit ramené à 2021)
Il est donc important que nous formions nos insoumises et insoumis pour en faire une force compétente prête aux gouvernances et à la 6ème république et notre avenir en commun.
JLM
Bonjour M. Bompard
Je trouve votre article vraiment intéressant et riche d’enseignements.
Ce que j’apprécie avant tout dans le mouvement de la FI est justement sa capacité à rassembler la quasi totalité des couches sociales. autour d’un programme sensé, ambitieux et parfaitement réalisable.
Je pense que cet article accompagné d’une vidéo élargirait sa diffusion. Je m’explique:
Beaucoup de gens autour de moi n’ont pas ou peu d’instruction, mais ils ont à coeur de comprendre le politique et ses enjeux. Ils ne liront pas votre texte parce qu’ils pensent que c’est trop compliqué pour eux.
La vidéo est un bon moyen de diffusion, d’explication pédagogique. Je regrette que vous n’ayez pas été élu (vous, Charlotte Girard etc.)
mais vous avez des choses à nous expliquer, à nous faire comprendre et stimuler ainsi notre envie de participer à la vie politique de notre pays.
Merci encore pour votre engagement à notre service.
Je vous souhaite un très long et riche parcours politique.
Farida OUCHANI
Un travail de fond a effectuer, évidement c’est par la formation aux divers aspects de la vie politique que le mouvement prendra ampleur et respectabilité.
Merci pour cette analyse qui correspond à la mienne et à sûrement beaucoup d’autres citoyens français désarçonnés par tant de morgue et de mépris envers nous.
J’aurais écrit « le coût du travail » Excellentissime papier
« La violence est le refuge de l’incompétence »
Isaac Asimov.
D’accord avec l’essentiel mais pas avec le refus de structurer au niveau départemental qui risque d’engendrer des difficultés à décider en commun pour agir. Une plate forme participative et une force de frappe médiatique ne suffisent pas, même Podemos possède des responsables régionaux et fait des votes de congrès. Tous ceux qui militent depuis longtemps savent que dans tout groupe humain, même de quelques dizaines de personnes, il faut un leadership reconnu. Si le national ne veut pas s’appuyer localement sur des gens sûrs, formés au programme et à la capacité de construire un discours en direction des médias locaux, on va vers des affrontements de personnes qui risquent de paralyser nombre de groupes, voire plus grave l’infiltration par des groupes d’extrême gauche très bien organisés eux, mais qui ne partagent pas tous nos objectifs démocratiques… L’activisme ne prémunit pas contre le gauchisme (voir durée de vie du NPA) et on risque de perdre les insoumis les plus modérés.
Bonjour Manuel,
Bravo pour cet excellent exposé auquel je ne trouve rien à redire, tant il met bien en évidence les extravagances de ce système libéral méprisant qui implosera finalement de lui-même, par sa connerie prétentieuse, dont le superbe travail des 17 députés de la France insoumise à l’Assemblée Nationale ne finit plus de faire ressortir l’incapacité. Soutien actif de la Fi depuis le début (ex secrétaire ed cellule PCF, ex ouvrier 68 tard, docker retraité responsable assos bénévole) je suis très confiant en notre mouvement citoyen et en JLM, pour mettre cette clique d’affairistes dehors, au bénéfice du peuple qui souffre.
Excellent article, très pertinent ! 🙂
Bonjour, je suis en accord avec cet exposé. Il y a une guerre des mots qui se joue. Je me dis qu’il faudrait que l’on créée un dictionnaire FI avec nos définition des mots. Par exemple il conviendrait de re-définir excellence, efficacité, entreprise, rentabilité… tous ces mots détourné par le management, qui en fait ne servent plus qu’a supprimer l’esprit critique de nos cerveaux. On pourrait réfléchir au mot fainéant. Qu’est-ce que faire, et ne pas faire. Dans la tête de quelqu’un comme Mr Macron, l’élite c’est lui. Il a l’impression de travailler beaucoup, de réaliser des choses importantes, il est grisé par son pouvoir, mais peut-ont dire que cette activité est un travail ? . En réalité, les journées ont 24 heures pour tout le monde, et en terme de faire il ne fait sans doute pas plus que quelqu’un(e) qui doit s’occuper des enfant, a des horaires discontinus, des heures de transport, doit choisir et se poser des question à chaque achat (même le plus modeste), et fait tout lui même. En tout cas le ressenti ne doit pas être le même. Plus on monte dans la hiérarchie, et plus on fait faire aux autres, donc moins on fait soit même. Pourtant, on les traite de fainéant, paradoxal non ?
Ca y est, on sait de qui sa majesté voulait parler :
https://www.facebook.com/1949154848644734/videos/2147882078772009/
Bonjour Manuel,
D’abord, avant de commenter les déboires verbaux « présidentiaux », je voudrais saluer, et en fait, plutôt regretter très amèrement, pour le fait d’extrême déception, que Vous n’êtes pas élu au parlement par cette injustice politique à moins de 1500 voix près, Et Surtout dans une abstention record de presque 57% en Votre circonscription, du jamais vu pour une Élection Législative..!
Pour en revenir à l’exercice qu’en fait le personnage élu Le 7 Mai dernier, (et nous resterons courtois), je crois que nous n’avons encore rien vu..!! Tout sourit à ce Monsieur depuis pas mal d’années, et cette arrogance de « La Vie » n’est que très mauvaise conseillère, et si ce n’était pas aussi Grave, on pourrait même s’en rejouir..
Comme le prévoit notre Cher Jean-Luc, il y aura très vite une crise majeure de régime Politique institutionnel dans cette Vème république qui, quinquennat après quinquennat et depuis vingt Années maintenant, devient le jouet d’un élu qui se prend librement investi en Monarque tout puissant. ( Charles De Gaule avait ses raisons en 1958, Ce qui n’est pas le cas depuis, et l’homme était bien différent, et il avait eu, à son Crédit, la Valeur d’interroger le Peuple sur la confiance portée à sa Politique, aucun ne l’a fait depuis)
Ce régime devenu si Ultra présidentiel est presque Unique en Europe, ( Et aussi, sans doute, avec le cas de La Roumanie qui prend principalement exemple sur La France depuis 1918 ), et cela « grise » d’autant plus, que la Sagesse et la Maturité politique manque Terriblement au prétendant, prétendu prétentieux. Alors que même, le régime présidentiel « Nord Américain », Culture si adulée dans les esprits des « Gagneurs » en Pays d’Occident, ne place pas autant de Pouvoir dans les seules Mains d’un Seul « Chef »
Manuel, je tombe par hasard sur la Lettre rédigée et Adressée au « Chef », d’État, venant d’une Personne de l’Est de La Région de Lyon, que je connais assez bien, y ayant vécu et travaillé, et datant d’une semaine après Le 7 Mai, et ô combien prémonitoire et tellement d’actualité. Je regrette par contre les sobriquets Plus au moins désobligeants que l’on affuble à Jean-Luc, son Prénom n’est pas Salissant, Bien au contraire..!
>>> http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/lettre-d-une-abstentionniste-a-193059
Un Grand Merci à toute votre équipe dirigeante, pour tant de Travail accompli et à venir, tant de reconnaissances à Vous attribuer, Et Surtout tant de Respects à Vous accorder, Et que d’espoirs ressuscités dans Le Pays par Vous, Depuis 2009..
Et que personne ne s’y trompe, Notre Nouvelle Grande Famille est intouchable..
Que Personne ne s’y trompe, chaque agression verbale ou écrite enflammera instantanément notre collectif, le Ton est donné, la Fraternité et la Solidarité est Partie vivante maintenant d’une majorité Citoyenne.., Pour Demain..
Amitiés politique.. Fr
Résistantes salutations. Les perspectives que vous donnez sont enthousiasmantes. Nous pouvons devenir une force effective et préparer les nouvelles structures et les alternatives de cohésion sociale en utilisant tous les moyens légaux que nous autorise la capitalocratie régnante. Cette puissance de fond qui peut être la notre ne sera qu’en proportion de notre faculté d’organisation interne. Sachons fédérer les alternatives existantes, associations à vocation sociale, éco projets, logements alternatifs, propriétés partagées et réseaux d’entraide, monnaies locales alternative…
Les outils de résautage numérique devront suivre en proportion.
Il nous faut faire bien plus que d’envahir les rues, nous allons réorganiser le pays !
https://1eclaireur.files.wordpress.com/2014/02/gandhi.jpg
Bonjour, je vois qu’il y a quelques commentaires sur le sujet de structuration ou pas de notre mouvement. Samedi 9 septembre, lors de notre journée insoumise (à laquelle nous avons eu le plaisir d’y accueillir Loïc Prudhomme), on a eu un débat sur le sujet. Perso, je me demande si nous n’aurons pas besoin de « référents » à niveau départemental dont le rôle serait de faire la liaison entre les groupes d’appuis locaux et le « national » FI. Par contre, une chose dont je suis sûr, c’est que si des rôles ou des fonctions doivent être officialisés, le choix des personnes doit se faire par le tirage au sort, sur la base d’un binôme femme / homme, sur une durée limitée pour assurer que les gens ne se « baronisent » pas et avec la possibilité ces personnes s’ils s’avèrent qu’elles ne sont pas compétentes.
Entièrement d’accord avec la proposition de la « France insoumise » comme mouvement. Et surtout pas comme parti.
Il apparaît aujourd’hui que le mouvement a une ambition globale, n’excluant de ses interventions aucune dimension sociale-publique.
Le risque n’est-il pas alors, non de se disperser, mais de se diluer; de se perdre finalement, par occultation de son sens politique?
Il faut donc que ce mouvement ait un « sens », qu’il ait une signification et une direction. La signification est exposée aussi bien dans les analyses et propositions programmatiques à mettre en oeuvre « quand le moment sera venu », et nul ne sait quand il viendra, que dans les actions qui fédèrent les activistes du mouvement.
Mais la direction ? L’éco-socialisme ? L’intérêt général humain ?
Peut-être faudrait-il toujours rappeler quelle est la direction actuelle, et non pas finale car il n’y a pas de fin de l’histoire n’est-ce pas. Avec la conscience que tout ce qui est mis en oeuvre, façonne l’actuel, et détermine-modifie nécessairement l’orientation politique et la direction du mouvement qu’est la F.I .
L’art de gouverner se montre aussi dans l’opposition telle qu’elle est proposée par la F.I. : la combinaison du court-moyen terme et de la « perspective » ouverte par le Mouvement France insoumise.
Oui et oui! Sur les ordonnances il serait bon de rappeler qu’elle ne permettent pas de créer de l’emploi, comme le démontre cet article (http://www.politicoboy.fr/emmanuel-macron/12-raisons-de-manifester-contre-ordonnance/) et le disent les membres du gouvernement etait du medef
Cher Manuel, merci pour ce papier, pour vos combats pour cette magnifique campagne que vous avez mené de main de maître ! Je m’engage depuis peu dans ce combat côté politique, mais je le mène sur le plan artistique en essayant modestement de susciter le changement de regard sur les choses. Alors merci a vous Toulousainement Politique et solidaire. On y arrivera !!
L’article est intéressant, mais hormis le rappel aux travailleurs pauvres britanniques et allemands, il n’est jamais fait état que cette attaque contre le code du travail n’est pas uniquement réclamée par le Medef, mais surtout par l’UE à travers ses demandes incessantes de réformes structurelles.