J’ai eu honneur d’être élu ce mercredi 3 février vice-président de l’intergroupe du Parlement européen pour le bien-être animal et la conservation des espèces ! Cet intergroupe est un espace transpartisan consacré à la progression de la condition animale.
Depuis 2019 j’ai fait du bien-être animal une pierre angulaire de mon mandat. Je me suis engagé sans relâche pour la sortie de l’élevage industriel, lors de la réforme de la Politique agricole commune – une faillite pour le Parlement européen – ou à l’occasion de la stratégie de la Ferme à la Table. Je me suis exprimé pour la protection des animaux marins, notamment les cétacés, ou contre le trafic d’animaux de compagnie.
Le chemin vers une société d’harmonie et de respect mutuel entre êtres humains et reste du vivant est encore long. Mais je suis résolu à avancer sur cette route, au Parlement européen, notamment avec l’intergroupe, et en soutenant les mobilisations citoyennes pour le bien-être animal.
L’année qui vient sera marquée par au moins trois combats : les suites de l’Initiative citoyenne européenne pour la fin des cages, que je soutiens depuis le début de mon mandat, avec la réponse de la Commission attendue cet été ; la poursuite de la lutte contre les pratiques de chasse cruelles comme la chasse à courre – un combat qui rejoint celui pour nos libertés à tous, notamment celui à circuler dans la nature en sécurité ; l’amélioration des conditions de transport dramatiques des animaux dans le cadre de la Commission d’enquête du Parlement européen sur la protection des animaux pendant le transport dont je suis membre et qui doit rendre son rapport cette année.
Plus globalement, c’est tout notre rapport au vivant et à la nature que la pandémie de Covid-19 nous oblige à reconsidérer. Ce sera un enjeu majeur des mois à venir, et c’est pourquoi j’ai soutenu une relance post-covid qui intègre la protection des animaux et de l’environnement. La science est très claire. Sans sortie de l’élevage industriel, sans préservation des habitats, sans fin du commerce et de l’élevage d’animaux sauvage, nous n’éviterons pas de nouvelles pandémies.