Ce mardi soir, nous avons été auditionnés par la Commission des Sondages avec mon camarade Raphael Qnouch, conseiller régional d’Ile-de-France. Ce matin, un sondage commandé par l’institut britannique Redfield & Wilton est sorti.
Si des choix de cet institut peuvent être contestés (plusieurs candidats de droite sont testés en même temps), les enseignements de ce sondage sont très intéressants. En effet, la méthode utilisée pour prendre en compte l’intention d’aller voter est expliquée en détail, au contraire de celles utilisées par certains instituts français.
Qu’en est-il ? Les personnes sondées doivent indiquer, sur une échelle de 1 à 5, leur intention d’aller voter. On retrouve la une méthode similaire à l’IPSOS ou l’IFOP même si ceux-ci utilisent une échelle plus détaillée de 1 à 10. Mais la différence principale arrive ensuite. En effet, l’institut britannique pondère les résultats : si vous dites que vous êtes sur d’aller voter à 5/5, votre intention de vote est prise avec un poids de 1. Si vous répondez 4/5, le poids est de 0,8. A 3/5, le poids est de 0,6. Et ainsi de suite.
Au contraire de la méthode de l’institut #IPSOS, les personnes « moins sures » d’aller voter ne sont donc pas totalement éliminées de l’échantillon. Il est seulement donné moins d’importance à leur réponse pour tenir compte de leur plus grande incertitude. Le résultat sur les intentions de vote est clair : il suffit de comparer le score du candidat #Melenchon entre les derniers sondages #IPSOS/#IFOP et ce sondage Redfield & Wilton. Nous avons donc raison quand nous disons que la méthode de ces instituts pénalise certains candidats.
J’espère donc que la Commission des Sondages et les instituts entendront nos propositions : le taux de participation donné par les hypothèses effectués doit être toujours publié; et différentes hypothèses doivent être présentées pour donner une vision détaillée de la situation. C’est là un enjeu de sincérité du débat démocratique !