Planifier le ciel, c’est prendre en compte les limites de l’écosystème, planifier nos besoins et mettre en valeur les savoir-faire des travailleur·euses de l’aérien : une tribune cosignée avec les député·es François Ruffin, Mathilde Panot, Loïc Prud’homme et Danièle Obono, les eurodéputé·es Anne-Sophie Pelletier et Manuel Bompard ainsi qu’Emilie Marche et Kevin Kijko, coanimateurs·rices du livret transports de la France insoumise.
[Extrait]
« Les traînées des avions ont presque disparu du ciel. Les aéroports sont, par moments, devenus silencieux. Avec la fermeture des espaces aériens et les mesures de protection sanitaire, c’est tout le transport aérien qui est à l’arrêt. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en Europe, le trafic est en chute de 88%, près des 80% des employé·es d’Air France sont au chômage partiel et l’aéroport d’Orly est fermé depuis le 31 mars. Si cette situation fait le bonheur de nos poumons et de nos oreilles, c’est aussi une grande source d’inquiétude pour les travailleur·euses de l’aérien. Pour elles et eux, faisons le vœu que cette crise permettra de poser de nouvelles bases pour repenser les bases d’un secteur devenu fou.
Encore plus que pour les autres modes de transport, la reprise sera difficile pour l’aérien. Selon les prévisions les plus «optimistes», il faudrait trois ans pour retrouver les niveaux de trafic de 2019 et dix ans pour rattraper la trajectoire d’avant la crise. La désorganisation de l’ensemble de la filière sera durable et les faillites et restructurations nombreuses. » […]
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