Notre première séance au Parlement Européen

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Notre première séance au Parlement Européen

Ça y est nous y voilà. Notre toute première session plénière du Parlement européen. C’est l’occasion pour les député-es sortant-es de passer le flambeau, et à ceux qui étaient déjà là, comme Emmanuel Maurel et Younous Omarjee, de guider les pas des nouveaux. Cette première session est surtout l’occasion pour nous de découvrir cette enceinte où nous chercherons à porter la voix de la souveraineté populaire, de l’écologie, de la justice sociale et fiscale, et de la paix.

Il nous faut d’abord former un groupe politique : ce groupe doit réunir au moins 25 député-es issu-es de sept États membres différents. C’est ce groupe qui déterminera notre poids dans les commissions du Parlement, là où le plus gros du travail législatif se fait. Pour ma part, avec les autres élu-e-s insoumis-es, je siège dans le groupe de la GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique). C’est un groupe de 41 député-es dans lequel je retrouve tous nos camarades de Maintenant le Peuple ! Ensemble, nous allons travailler pendant cinq ans pour l’avenir en commun en Europe aussi !

Ensuite, nous devons élire le président du Parlement ainsi que les quatorze vice-président-es qui l’assistent. C’est ce que nous faisons en ce mercredi 3 juillet. C’est l’italien David Maria Sassoli qui est élu président au bout de deux tours de scrutin. Monsieur Sassoli est membre du Parti démocrate italien, le parti de Matteo Renzi, ce Macron italien dont le mandat a préparé la venue au pouvoir des amis italiens de Mme Le Pen. Ici, comme à l’Assemblée nationale, les forces du système dominent en se répartissant le pouvoir à 3 : le groupe du Parti Populaire Européen (où siègent les députés français issus sur la liste de Monsieur Bellamy), le groupe « Socialistes et démocrates » (où siègent les élus de la liste de Monsieur Glucksmann) et le groupe « Renew Europe » (où siègent les élus de la liste de Madame L’oiseau). Il est donc très difficile de faire entendre une voix alternative mais nous allons nous y atteler de toutes nos forces.

Nous sommes maintenant le jeudi 4 juillet et nous devons achever de planter le décor en procédant à quelque chose d’essentiel : notre répartition dans les différentes commissions du Parlement. Elles sont au nombre de 22 et elles sont extrêmement importantes dans l’élaboration de la loi européenne. C’est en effet au sein des commissions que nous pourrons le plus faire valoir nos idées, plus qu’en séance plénière où nous ne pouvons pas parler plus d’une minute (nos ami-es de l’Assemblée nationale ont la belle vie à côté de nous !). Pour ma part je siégerai dans trois commissions : la commission Industrie, recherche, énergie ; la commission Agriculture ; la commission Environnement. 

Avec ces trois commissions je serai au cœur des enjeux de la grande transition écologique dont nous avons besoin ; je me battrai sans relâche pour la planification écologique, la règle verte, le 100% renouvelable, l’agriculture paysanne et le produire en France. Alors au travail !